STOP à la désinformation dans le CHAMPAGNE COMMUNICATION

Publié le par Valérie DELCROS

Nous savons tous que la « Presse » transforme les informations qu’elle donne en fonction de sa couleur politique.

 

Ainsi, il existera forcement une différence entre un article du Figaro plutôt marqué à droite et un de Libération inscrit à gauche. Nous faisons d’ailleurs le même constat dans les hebdomadaires ou les mensuels.

 

Mais en tant qu’électeurs ou simples citoyens de Champagne, nous sommes en droit d’attendre un minimum d’impartialité de notre journal communal et surtout qu’il ne devienne pas un outil de propagande. Il doit être une source d’informations pratiques et utiles sur les services rendus par la municipalité, relater la vie des Associations, parler des animations et spectacles… Enfin il abordera la vie de la commune dans sa généralité ainsi que les projets qui seront réalisés à plus au moins long terme.

 

Or, à Champagne, les thèmes principaux sont centralisés autour du  Maire,  des Adjoints, qui ont besoin de faire parler d’eux pour prouver leur soi-disant efficacité, même si cela doit se faire au détriment de la vérité.

 

Dernier cas en date, DMS.

 

Vous avez sans nul doute lu, avec un plaisir non dissimulé, l’édito de François Roger, nous annonçant dans le CHAMPAGNE COMMUNICATION de mars, la reprise de la société DMS par JEUMONT ELECTRIC. Le titre, accrocheur, faisait également grand effet : JEUMONT LE RETOUR ! Parenthèse sur une des périodes faste de la commune.

 

En annonçant aussi un retour rapide à l’activité, le sauvetage des emplois, la victoire de la mobilisation des acteurs majeurs de la ville et en terminant son propos en évoquant ses convictions et sa détermination, François Roger joue une fois de plus les « HEROS MASQUES » surtout en cette période de crise.

 

Mais qu’en est-il vraiment ?

 

D’après nos informations, la vérité est « légèrement différente ». La bataille livrée par le 1er magistrat de la ville serait bien plus modeste. Seul élément tangible, concret et probant, une lettre adressée au liquidateur judiciaire en date du 20 janvier 2009, dans laquelle François Roger écrivait ceci : « Ces éléments me conduisent à maintenir mon interdiction de pénétrer dans les lieux ».

 

Ainsi, le Maire de notre ville voulait s’opposer, par la force, à la vente aux enchères des machines alors que les salariés eux-mêmes avaient obtenus auprès du mandataire que la vente se fasse en un seul lot, unique chance pour maintenir l’activité et les emplois sur le site.

 

Si François Roger a abandonné son projet sur le bord de la route entre la mairie et la zone ETIC, et donc renoncé à mettre sa menace à exécution, c’est uniquement grâce au pouvoir de persuasion des salariés et du liquidateur. Nul doute que les craintes de poursuites judiciaires et leurs répercussions ont également pesées lourd dans la balance. Les administrés que nous sommes n’auraient certainement pas apprécié de devoir payer la facture.

 

Il est tout de même dommage de noter que contrairement à ce qui est annoncé, la priorité de la majorité municipale dans cette affaire ait été mise sur des questions juridiques de reprise de bail plutôt que sur l’emploi.

 

En conclusion, Champenoises et Champenois sachez lire entre les lignes car on vous cache la vérité. Ne prenez pas pour argent comptant ce qu’on vous raconte et méditez cette citation de Jean Jaurès : « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ».

 

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