Avons-nous un bon Maire à Champagne sur Seine ? (1ère partie)

La saga du bon Maire

Les modifications profondes de la société et des moyens de communication ont transformé les critères de désignation du Maire de la commune. Avec l’abandon scrutin censitaire la donne a changé en permettant à tout citoyen de se présenter au suffrage de ses pairs. De la multitude ne nait pas fatalement la qualité. Notre propos, qui se veut sans à priori, sera donc de discerner ce qui distingue le « Bon Maire » du commun. De quelles qualités fera preuve l’Homme ? Quels travers il devra banir de son quotidien…

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A mon sens un « bon Maire » c’est d’abord quelqu’un qui aime sa ville et ses habitants ; c’est celui qui saura, au mieux, gérer sa commune en portant un projet d’urbanisation et de développement économique ; il devra, pour se faire, être à l’écoute de ses administrés afin de susciter leur adhérsion à la fois sur le présent et sur les décisions qui engagent l’avenir. Les candidats mesurent-ils toujours la somme de dévouement, de disponibilité, d’altruisme et de diplomatie dont ils devront faire preuve tout au long de leur mandat ?

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Autrefois le Maire de la commune était, la pluspart du temps, choisi parmi les notables enracinés dans la ville. Ils avaient l’avantage de connaitre les habitants quelques fois depuis leur plus tendre enfance. Ils étaient parfaitement aux courant des coutumes locales, des affinités comme des vieilles querelles. Il leur était plus facile de maitriser les crises éventuelles et de maintenir une harmonie qui n’était pas de façade.

De nos jours les Maires sont, plus souvent qu’autrefois, désignés parmi les nouveaux arrivants dans la commune. Ce n’est pas un problème majeursi, pouvant s’appuyer sur un conseil municipal composé de personnes du crû, le premier magistrat se donne la peine d’en écouter les recommandations, les mises en garde et les conseils éclairés. Au-delà de cette démarche il n’est, pour lui, point de salut !

Ce premier contact établi, il lui sera impératif d’apprendre à connaitre et à aimer ses concitoyens à travers leur diversité, leurs qualités, leurs défauts sans ostracisme envers quelque catégorie que ce soit. Il pourra alors expliquer son action avec un maximum de chances d’être entendu, compris et soutenu.

Ce n’est pas toujours facile mais c’est fondamental. S’il y parvient, il ira au devant de grandes satisfactions.

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Vous connaitrez la suite de cet article dans quelques jours, juste le temps pour le lecteur d'approfondir les lignes ci-dessus.

Je vous donne donc rendez-vous  au prochain numéro ...