Suite de la saga du bon maire
Vous avez été plusieurs à me l'a demander, alors la voici.
C'est la suite de la SAGA SUR NOTRE BON MAIRE.
Bonne lecture
Bien cordialement
La saga du bon maire...
L’urbanisme est une spécialité que tout le monde ne maitrise pas et qui souvent engage l’avenir. Le Maire prévoyant aura pris soin d’aspirer dans son équipe un professionnel averti qui lui sera d’un grand secours au moment de la prise de décision. S’il ne s’agit que de modifier un plan de circulation, le bon sens et une étude approfondie peuvent suffire. Dans d’autres cas il faudra faire preuve de plus de compétences et de discernement. Les lois concernant le logement social, entre autres, peuvent constituer un écueil auquel il faut éviter d’achopper. Dans une grande ville la loi peut s’appliquer avec moins de risque de dérapage. Dans une petite commune le danger est plus grand de créer un déséquilibre malsain pour l’harmonisation du peuplement, sa sérénité comme pour le budget communal. Le Maire averti saura appliquer l’esprit de la loi en s’affranchissant, autant que faire se peut de la rigueur de la règle.
Quand il arrive aux affaires l’heureux élu ne peut s’exempter d’avoir un projet de développement économique lisible, ambitieux et performant. S’il est un domaine dans lequel l’improvisation, le coup par coup, la vision partisane ou sectaire sont à proscrire, c’est bien celui-là !
Il doit savoir aussi que, de toutes façons, les premiers mois voire années de son mandat seront consacrés à la réalisation d’objectifs définis et financés par l’équipe municipale précédente. En cas de réussite, le triomphalisme ne sera donc pas de mise.
Il devra plutôt consolider l’acquis et développer l’attrait de sa ville afin d’y attirer de nouveaux entrepreneurs tout en se gardant bien de dilapider le patrimoine communal par l’attribution d’avantages exhorbitants.
Il lui sera alors loisible de fixer le cap définitif se son action envue de la réalisation de son projet. Il conviendra aussi d’en expliquer les modalités à ses concitoyens afin qu’ils puissent, d’abord, le comprendre et éventuellement le cautionner. Ils pourront alors au moment des échéances, notamment électorales, prendre leur décision en toute connaissance de cause nonobstant les surenchères, les dissimulations ou les autosatisfactions possibles.
Notre « bon Maire » n’aura pas besoin d’en rajouter, il aura fait son travail modestement au service exclusif de ses administrés, présentera un bilan positif sans avoir à recourir à quelques artifices que ce soit.
To be continued